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18 mai 2018

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«Pourquoi je hais la bienveillance»
Cette bienveillance est devenue un fléau. Une machine à abaisser et rabaisser. Elle est l'autre nom de la lâcheté et de la capitulation en rase campagne des adultes éducateurs ou enseignants.

Le mot est (était) beau, la chose ou l'acte qu'on a laissés se développer dessous, infâme. Cette bienveillance est un abandon, un mépris, comme on en vit jamais paraître de semblable dans l'histoire de l'École.

Sans aucune vertu de chaleur humaniste authentique, aucune véritable ferveur de sympathie, nullement généreuse, cette bienveillance, froide et dormitive, est un poison, une ruse technocratique et une lâcheté.

Celui qui «bien veille» sur autrui et singulièrement le Maître qui bien veille sur son disciple, lui parle le langage de la Vérité. Sans être mauvais ni nocif, ce langage peut être rude et bourru: sous des espèces abruptes, impérieuses ou même rébarbatives, chacun sait que le bourru peut-être celui qui est bienfaisant.

Mieux vaut l'énergie de la vérité sincère, qui bouscule la paresse et l'égoïsme, et qu'on insuffle, coûte que coûte, sans la moindre complaisance et le moindre pathos, que cette bienveillance dévoyée.

À l'école il n'y a de bons maîtres qu'enragés à faire progresser.
...
Échapper à la fatalité, crever le plafond bas du déterminisme, de tous les déterminismes, y compris physiologiques parfois, requiert de l'énergie, de la foi, de l'obstination, de l'assiduité.
...
La bienveillance, cette confiture morticole, dégoulina comme jamais sous le règne imbécile et criminel de Belkacem et fit en l'espace de quelques années des dégâts terribles.

Les stagnant-là, alourdis et encombrés de cette mélasse devinrent encore mieux inertes, corps graves assignés à résidence physique et métaphysique: l'élève se vit dépouillé des prérogatives du Sujet et tomba encore, puisqu'il est toujours possible de tomber.

La plupart des syndicats enseignants, traîtres, laxistes, corporatistes, démagogues, soi-disant progressistes, ne s'alarmèrent jamais qu'on vendît du boniment et qu'on encourageât les élèves à la pente, qu'on leur tût la vérité à laquelle ils avaient droit.

Ils ne comprirent et ne comprennent toujours pas qu'il n'y a pas d'essor sans effort. Matérialistes réducteurs et obtus, ne concevant plus rien que dans la mort et l'immobilité, ils n'envisagèrent jamais la dimension verticale: le moral des troupes enfantines.
...
La joie et la création perdirent du terrain. Le triomphe de soi par soi-même devint une chimère. Le management remplaça la ferveur.

On déclara le Miracle interdit alors que le Miracle est le quotidien de l'homme qui avance et de la conscience qui gagne du terrain.

Cette bienveillance fut l'autre nom d'un avalement par le gouffre, doublé d'une passion atroce de la médiocrité, une reddition à la technocratie, avec prime à l'ankylose et au marasme.

Stagnant-là, ne vous sauvez d'aucune boue qui vous assujettisse! Coïncidez avec votre poids, roulez! tombez! C'est le destin de tous les corps! Vous ne jaillirez jamais hors de vous-même, sachez-le.

Contraints à ne jamais cultiver aucune déception de soi, les stagnant-là furent méthodiquement coupés dans leurs élans naissants.
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http://www.lefigaro.fr/vox/culture/2018 ... llance.php
Formation des maîtres : quand les nuisibles sortent du bois

Une pétition signée de tout ce que les « sciences » de l’Education comptent de professeurs d’universités, l’insubmersible Philippe Meirieu en tête, vient de paraître dans Libération. Adressée à Jean-Michel Blanquer, qu’elle suspecte de préparer en douce, et en quelques décrets à sortir cet été, une réforme nécessaire de la formation des maîtres, au Primaire comme au Secondaire, elle somme le ministre de renoncer à ses manières hussardes. Nos éminents professeurs d’université de didactique et autres malfaisants officiant en ESPE (Ecole Supérieure du Professorat et de l’Education, inventées par François Peillon pour remplacer les IUFM, jadis inventés par Philippe Meirieu, et mis à mal par Xavier Darcos) veulent une concertation qui sanctifierait l’importance qu’ils croient avoir.
Une telle pétition n’a que deux intérêts (en dehors de celui de nos éminences pédagogistes) : fournir la liste des Grands Nuisibles, de celles et ceux qu’il ne faut surtout pas consulter, et révéler au grand public le malaise (et le mot est faible : désarroi serait plus adéquat) des futurs enseignants, lâchés dans la nature après un concours envahi depuis une décennie par lesdites sciences de l’éducation — au détriment des vrais savoirs —, et une année de stage partagée entre un mi-temps où ils opèrent, seuls dans les classes qu’on leur confie, sous la houlette de « tuteurs » eux-mêmes contaminés par les mêmes principes délétères qui visent à ne rien transmettre et à tout laisser émerger, par magie. Construire et révéler des compétences, ne diffuser aucun savoir. Une stagiaire s’est vu conseiller par l’Inspectrice [...], de « renoncer à communiquer aux élèves sa culture » : si le ministre passait par là et doutait de ce témoignage, la stagiaire le tient à sa disposition — elle l’a enregistré en douce.
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http://www.valeursactuelles.com/societe ... bois-95689
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