asssociation de collabos anti francais: sos racisme,le ccif la ldh donc polus un centime publique
à ses assos de collabos et les interdire en france.
soutiens totale au maire de cannes il a 100% raisons
quand aux petasses de l islam qui veulent leur burkini qu elles aillent en arabie saoudite y a plein de plage la bas et bon debaras surtout
qu elles ne reviennent pas en france
PARIS, 12 août (Reuters) - Le Collectif contre
l'Islamophobie en France (CCIF) et la Ligue des droits de
l'homme (LDH) ont annoncé leur intention d'engager des actions
en justice contre un arrêté de la mairie de Cannes qui interdit
le burkini sur les plages jusqu'à la fin août.
SOS-Racisme reproche pour sa part au maire Les Républicains
(LR) de Cannes, David Lisnard, de "surfer sur les peurs"
suscitées par les attentats de Nice et de
Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime).
David Lisnard a pris le 28 juillet un arrêté municipal
interdisant le port de vêtements religieux sur les plages.
"Une tenue de plage manifestant de manière ostentatoire une
appartenance religieuse, alors que la France et les lieux de
culte religieux sont actuellement la cible d'attaques
terroristes, est de nature à créer des risques de troubles à
l'ordre public qu'il est nécessaire de prévenir", lit-on dans
l'arrêté dont Reuters a obtenu copie.
Le texte invoque également "le principe constitutionnel de
laïcité" et des questions "d'hygiène".
"C'est une mesure parmi d'autres destinée à protéger la
population dans un contexte d'état d'urgence et d'actions
terroristes", explique David Lisnard dans Nice-Matin, paru
vendredi.
Les associations rétorquent que la circulaire sur la loi de
2010 concernant le voile intégral prohibe la dissimulation du
visage dans l'espace public, mais pas le burkini, qui couvre le
corps sans dissimuler le visage.
INSTRUMENTALISATION ?
Pour le CCIF, l'arrêté du maire de Cannes est "illégal,
discriminatoire et anticonstitutionnel", car la loi "ne permet
pas d'interdire l'accès à des plages en raison du port de signes
religieux".
"Instrumentalisant les attaques sanglantes à Nice et le
meurtre de l'Abbé Hamel, David Lisnard se complaît à vouloir
assimiler tout signe religieux musulmans au terrorisme et à
opposer les communautés musulmanes et catholiques", écrit-il
dans un communiqué.
"Faut-il rappeler à ce maire qu'une trentaine de victimes de
l'attaque de Nice étaient de confession musulmane, car le
terrorisme nous vise tous indistinctement", ajoute-t-il.
Dans un communiqué, la LDH précise qu'elle demandera la
suspension de l'arrêté controversé devant le tribunal
administratif et qu'elle saisira parallèlement le procureur de
la République d'une plainte pénale contre le maire.
"Détournant la laïcité de sa vocation, le maire de Cannes
organise la discrimination contre des femmes qui ne commettent
aucun délit, si ce n'est aux yeux du maire, d'avoir une certaine
pratique de leur religion", écrit-elle.
Pour SOS Racisme, "tout dans cet arrêté, fût-il maquillé
aussi délicatement qu'une voiture volée aux couleurs de la
République, laisse transparaître la malveillance envers les
populations arabo-musulmanes".