la justice annule le chantier de déviation de Beynac en Dordogne
une bonne nouvelle
les betonneurs et bitumeurs vont parti des enneùis de la France et des destrcuteurs de l'environnemen
dordogne-la-justice-annule-le-chantier-de-deviation-de-beynac-09-04-2019
Une vue générale de la vallée de Beynac-et-Cazenac, en novembre dernier. La route devait passer à 150 m du château de Fayrac.
C’est une deuxième victoire pour les pourfendeurs d’un contournement routier de 3 km qui doit percer la vallée de la Dordogne. Parmi lesquels Stéphane Bern.
La justice administrative a annulé ce mardi le chantier du « contournement de Beynac », un vaste projet de déviation routière de ce village médiéval de Dordogne devenu un site très touristique. Face à la controverse, qui dure depuis des années, le Conseil d’Etat avait suspendu les travaux en décembre.
Contre l’avis du rapporteur qui préconisait la continuité du chantier, le tribunal administratif de Bordeaux (Gironde) a estimé que le projet porté par le département de la Dordogne « ne répond pas à une raison impérative d’intérêt public présentant un caractère majeur ». Il enjoint au département « de procéder à la démolition des éléments de construction » déjà réalisés, sur le chantier qui avait démarré début 2018.
Le contournement, qui doit faciliter l’axe Bergerac-Souillac, comprend l’édification de deux ponts et d’un tunnel, la déviation de la RD703 à Beynac et le passage les voitures non loin du château de Fayrac, à Castelnaud-la-Chapelle.
Le tracé du contournement. Préfecture de la Dordogne
Face au président du conseil départemental, Germinal Peiro, qui défend ce contournement de 3 km, les défenseurs de l’environnement et du patrimoine ont trouvé le soutien de Yann Arthus-Bertrand, Allain Bougrain-Dubourg et Stéphane Bern. L’animateur, visage du loto du Patrimoine, conteste le projet depuis de longs mois. À plusieurs reprises, il s’est confronté à Germinal Peiro, qui estime le futur axe routier essentiel au développement du sud de la Dordogne.
En septembre dernier, Bern s’était ému du projet dans Le Parisien, après la destruction de vestiges gallo-romains sur le chantier. « C’est insupportable ! On va détruire un site protégé pour une route ? C’est une hérésie, on marche sur la tête », tempêtait-il.
Ce mardi, l’animateur s’est réjoui de la décision. « Il reste à espérer que Germinal Peiro et Benjamin Delrieu respecteront enfin la loi républicaine pour cesser le massacre du patrimoine », écrit-il sur Twitter.
Le tribunal administratif de Bordeaux annule l’arrêté @Prefet24 du contournement de #Beynac et suit l’avis du @Conseil_Etat. Il reste à espérer que @germinalpeiro @BenjaminDelrieu respecteront enfin la loi républicaine pour cesser le massacre du patrimoine @Sauvonslavallee
— Stéphane Bern (@bernstephane) 9 avril 2019