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bon on s'en doutait un peu soit dit en passant
hollywood a toujours ete la machine a propagande us
Cinq mois après avoir été victime d'un vaste piratage, Sony Pictures en fait aujourd'hui à nouveau les frais, Wikileaks ayant publié ce jeudi 16 avril 30.287 documents issus des archives du groupe, avec la possibilité d'y faire facilement des recherches. Le lanceur d'alerte a également précisé qu'il mettait à disposition 173.132 mail de, et vers, plus de 2.000 adresses de Sony Pictures Entertainement (SPE), qui selon lui relèvent du "domaine public".
Si à l'époque, les pirates informatiques avaient mis en ligne les données personnelles de 47.000 employés et tiers, dont des célébrités, des documents financiers, scripts et e-mails pour faire pression sur la firme afin qu'elle renonce à diffuser le controversé "L'interview qui tue!", Julian Assange a agi dans un un but bien différent. Pour le fondateur de Wikileaks, "ces archives montrent les rouages d'une multinationale influente. C'est digne d'intérêt, et au centre d'un conflit géopolitique."
"Maintenant publiées dans un format où l'on peut faire des recherches, les archives Sony offrent un aperçu rare des rouages d'une grande entreprise multinationale secrète", ajoute le site, affirmant qu'on peut y voir les activités de lobbying du groupe et ses connexions avec le parti démocrate américain. On y découvre notamment le PDG Michael Lynton, dînant avec le président Obama, et des employés collectant des fonds pour les démocrates, notamment le gouverneur de New York Andrew Cuomo. Cette "société influente" explique Wikileaks, grâce à ses liens avec la Maison-Blanche, a "une capacité d'influer sur les lois et les politiques". Julian Assange fait en effet état de presque 100 adresses email du gouvernement américain dans ces archives et parle également de liens avec le complexe militaro-industriel américain.
À la suite de cette publication, Sony a fermement condamné, via un communiqué, l'indexation de ces données, estimant que les informations personnelles ne relevaient pas du domaine public, et que Wikileaks poursuivait l’œuvre des pirates informatiques qui ont nui aux employés de l'entreprise.