Le président de la cour d'appel répond au préfet de police de Paris
moi cette independance de la jsutice me derange de plus en plus il echappe a tout controle democratique et le mauvais fonctionnement de cette institution n est pas uniquement du a un manque de moyen.est ce normal que juge fasse relacher trafiquants de drogue dangereux parcequ il manque virgule dans un texte ou d'un vice de procedure!!!!!
http://videos.tf1.fr/jt-13h/lyon-un-trafiquant-de-drogue-presume-remis-en-liberte-6628002.html
qu attend ton d'ailleurs pour supprimer purement et simplement ce" vice de procedure" ils dorment les deputards?????
Le président de la cour d'appel de Paris s'est ému vendredi des critiques portées par le préfet de police de la capitale contre certaines décisions de justice, lui rappelant qu'il est "dangereux" d'opposer les policiers aux juges.
Dans un article publié vendredi par "Le Figaro", et titré "Paris: le préfet de Police dénonce la mansuétude des juges", Michel Gaudin déclare vouloir "mettre les juges devant leurs responsabilités".
"Les propos qui vous sont prêtés me conduisent à vous rappeler que seul l'exercice des voies de recours permet de remettre en cause les décisions de justice", lui a répondu immédiatement le Premier président de la cour d'appel Jacques Degrandi dans un courrier dont l'AP a eu connaissance.
La "critique ne doit pas être faite dans des conditions de nature à porter atteinte à l'autorité de la justice ou à son indépendance", ajoute le haut magistrat, qui estime "dangereux d'opposer publiquement les institutions".
Dans cet article, le préfet de police de Paris, qui est à peine cité, semble critiquer les magistrats du siège mais épargner les membres du parquet.
Interrogée par l'AP, la première présidence de la cour d'appel de Paris n'a pas souhaité commenter ce courrier également adressé aux magistrats de la cour d'appel.
"Ces attaques, répétées, contre le présumé laxisme des juges, n'ont pour seule raison que de trouver un bouc-émissaire facile à la persistance de phénomènes de délinquance que le gouvernement, refusant de donner à la justice les moyens de fonctionner, semble en peine de juguler", a pour sa part réagi vendredi dans un communiqué l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire).