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projet pour la france

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15 mai 2013

l'ump

4) Texte UMP à lire dans les deux sens

A l’UMP, nous accomplissons ce que nous promettons.
Seuls les imbéciles peuvent croire que
nous ne lutterons pas contre la corruption.
Parce que, il y a quelque chose de certain pour nous :
L’honnêteté et la transparence sont fondamentales pour atteindre nos idéaux.
Nous démontrons que c’est une grande stupidité de croire que
les mafias continueront à faire partie du gouvernement comme par le passé.
Nous assurons, sans l’ombre d’un doute, que
la justice sociale sera le but principal de notre mandat.
Malgré cela, il y a encore des gens stupides qui s’imaginent que
l’on puisse continuer à gouverner
avec les ruses de la vieille politique.
Quand nous assumerons le pouvoir, nous ferons tout pour que
soit mis fin aux situations privilégiées et au trafic d’influences
nous ne permettrons d’aucune façon que
nos enfants meurent de faim
nous accomplirons nos desseins même si
les réserves économiques se vident complètement
nous exercerons le pouvoir jusqu’à ce que
vous aurez compris qu’à partir de maintenant
nous sommes avec Nicolas Sarkozy, l’homme de "la rupture tranquille".

Lire maintenant de bas en haut...
en commençant par la dernière ligne
et en remontant jusqu’ au début

 

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14 mai 2013

ils ne meritent ni leur salaire ni leur poste

je pense que pour rellement changer de societe il faut s'en prendre à la tete et notament aux x enarque qui se comportent comme les nobliaux de 1793

supprimer l x interdire le cumul de mandat  et ne plus prendre des x a la tete des grandes entreprises francaise

supprimons aussi l ena et plus d'enarque comme ministre ou députés

si ils se croient indispensable qu ils se rappelent que les cimetieres sont remplis de gens irrenplacables.Des merdes dans des bas de soie voila ce qu ils sont et rien d'autre

bon attention je n ai rien a voir avec le cretin de melenchon qui veux un nivellment des salaires pour moi la france a besoin de bon ingénieurs de bon chercheur de bon enseignant de bon chirurgien de bon patron d'entreprise  donc oui il peut y avaoir de haut salaire mais la ces grands patrons du cac40 ne creent aucune richesse ( aux usa personnes ne voudraient d'eux) idem les footeux les abrutis de la télé et du cineam donc je vais rellement traite ces gens comme des delinquants car ils sont des delinquants des voleurs qui s'appoprient les grands entreprises francaise pour leur unique compte

Le bonus du PDG de Société Générale augmente de 75% au titre de 2012:

Le PDG de Société Générale, Frédéric Oudéa, le 13 février 2013 à Paris

Le montant de la rémunération variable accordée au PDG de Société Générale, Frédéric Oudéa, a augmenté de 75% en 2012 par rapport à 2011, à 1,19 million d'euros, selon le document de référence de la banque disponible sur son site internet.

Sa rémunération fixe est restée inchangée à 1 million d'euros.

Selon le document, la rémunération variable de M. Oudéa sera "entièrement différée et convertie en actions ou équivalents cessibles sur 3 ans entre 2014 et 2016", c'est-à-dire qu'il ne percevra pas de paiement pour ce bonus en 2013.

"Le Conseil d'administration (...) a estimé que la direction générale avait très largement atteint ses objectifs fixés en matière de renforcement des fonds propres et de la structure du bilan, de réduction des risques, de consolidation des franchises commerciales et d'adaptation des métiers", indique la banque.

Société Générale a dégagé en 2012 un bénéfice net de 774 millions d'euros, divisé par trois en raison d'éléments exceptionnels, et vise 1,450 milliard d'euros d'économies entre 2012 et 2015.

Le directeur général de sa concurrente BNP Paribas, Jean-Laurent Bonnafé, a perçu 1,68 million d'euros de bonus pour 2012, soit une hausse de 40% par rapport à l'année d'avant.

 

Safran: le PDG pourrait toucher un parachute doré contre l'avis de l'AG

14 mai 2013

a quand une vrai repression pour les trous de balls de racaille de banlieue

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quand ils se feront peter les tibias ou les dents par les crs ca les calmera ces trou du cul

dans tous les cas c est les clubs de foot qui doivent payer les degats et  on doit instaurer une taxe sur billet pour payer force de police

sinon on a encore eu droit aux jappements du rocquet valls tien il etait pas a marseille notre bouffon

Manuel Valls, l'impitoyable

 

aux derniere nouvelles les casseurs c'etaient les toujours les memes racailles de banlieues et pas specialement supporters bien qu ils ai un grain aussi ceux la

valls devrait arrete de mentir il devrait lire les aventures de pinnochio pour voir ce qui arrive aux menteurs

La place du Trocadéro passe de la fête bon enfant aux scènes d'émeutes:

Des jeunes face aux forces de l'ordre le 13 mai 2013 au Trocadero à Paris

Mouvements de foule, jets de projectiles sur les forces de l'ordre et cafés vandalisés, sur fond de tour Eiffel: la place du Trocadéro est passée d'une fête bon enfant, pour célébrer le titre de champion de France du PSG, à des scènes d'émeutes.

Dans la soirée, des casseurs ont également gagné les Champs-Elysées, obligeant les boutiques à baisser le rideau, à l'image du célèbre restaurant de luxe, le Fouquet's.

16h30. A deux heures de l'arrivée prévue du car des joueurs, quelques centaines de jeunes supporters chantent au pied de la statue du maréchal Foch, des refrains proparisiens et antimarseillais, une des rares constantes de la soirée. Le club distribue des drapeaux blancs, l'ambiance est bon enfant.

18h00. Les membres de la tribune Auteuil, bruyants et visibles avec leurs pétards et fumigènes, débarquent en nombre derrière la place et fendent la foule de quelques milliers de personnes qui s'y est déjà massée, jusqu'à la scène.

Des supporters du PSG attendent l'arrivée du car des joueurs le 13 mai 2013 auTrocadéro à Paris

Ils signent leur arrivée en jetant des projectiles (fumigènes, bouteilles, barrières) pendant cinq minutes sur les stewards qui protègent la scène où doit se dérouler la remise du trophée.

19h00. Une trentaine d'individus ont grimpé sur un échafaudage accolé au musée de la Marine. Le speaker leur demande de descendre, "sinon la tour va tomber, on ne peut pas garantir votre sécurité". "On ne peut pas accueillir les joueurs dans ces conditions !" Ils restent sur place. La tension monte.

L'autobus des joueurs, parti du Parc des Princes, arrive du côté sud-ouest de la place. Une clameur retentit et les fumigènes jettent un voile blanc sur la place. L'excitation est à son comble, chants et fumigènes pimentent l'atmosphère. Le car ne peut progresser et quitte la place.

Le bus des joueurs duPSG entouré de la foule à son arrivée le 13 mai 2013 au Trocadéro

Peu après, la tribune de presse est envahie par les supporters, sans violence. Des mouvements de foule se produisent, les échauffourées avec les forces de l'ordre reprennent.

Cafés saccagés

Le trophée est remis hâtivement aux joueurs qui repartent très vite. La musique est coupée, la foule commence à se disperser, des mouvements de foule reprennent. 19h30. Les casseurs sont décidés à en découdre. Par petits groupes, parfois le visage masqué, souvent alcoolisés ou dans un état second, plusieurs dizaines de personnes s'en prennent aux CRS et commencent à saccager la place - le mobilier urbain et les cafés riverains.

Des jeunes face aux forces de l'ordre le 13 mai 2013 au Trocadero à Paris

Les affrontements avec les CRS reprennent plusieurs fois: les supporters lancent des projectiles, surtout des bouteilles vides récupérées dans des conteneurs éventrés, sur les forces de l'ordre, qui chargent avec grenades assourdissantes et gaz lacrymogène, et font détaler les fauteurs de trouble. Qui s'en vont casser puis reviennent à la charge.

Le calme revient aux alentours de 21 heures sur la place du Trocadéro, que jonchent des milliers de débris - verre pilé, restes de fumigènes, de drapeaux etc. Le mobilier urbain et les cafés sont pour la plupart endommagés, à des degrés divers.

Des membres d'une société de sécurité confient à l'AFP, sous couvert d'anonymat, que leurs effectifs n'étaient pas du tout suffisants pour ce type d'événement.

Les casseurs ont pris les avenues qui rayonnent depuis la place du Trocadéro et vont endommager d'autres voitures et d'autres commerces alentour.

Sur les Champs-Elysées, la police procède régulièrement à des interpellations, en général de personnes masquées, au milieu des débris de verre.

"On est chez nous, on est chez nous", scandent quelques casseurs.

Des jeunes casseurs le 13 mai 2013 sur les Champs Elysées à Paris

Plus loin devant le Fouquet's qui a fermé ses portes, un médecin de la Croix-Rouge pose une perfusion à une "personne blessée dans une bagarre", mais qui n'est pas "en détresse vitale".

Vers 23h30, la foule est moins dense sur les trottoirs, mais quelques voitures continuent à arpenter l'avenue en klaxonnant, drapeaux et parfois passagers aux fenêtres, sur le capot ou sur le toit. Pour les chasser de l'avenue par l'Arc de triomphe, une vingtaine de véhicules remontent les Champs, sirènes et gyrophares allumés.

13 mai 2013

dehors lescure et la clic des majors et des bouffons de la culture

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un bon coup de pompe dans le cul de ce clown sinistre qu est ce lescure  ca fera des economies au contribuable

la culture doit etre tout sauf assisté c esst le jour ou l onvira tous les clowns de son espêces que la france se portera mieux

Mission Lescure: suppression de l'Hadopi, taxe sur smartphones et tablettes

La mission Lescure propose de supprimer l'Hadopi pour confier la lutte contre le téléchargement illégal au CSA; et de taxer smartphones et tablettes pour financer la création, dans son rapport publié lundi.

La mission dirigée par Pierre Lescure a remis au président de la République et à la ministre de la Culture 75 propositions visant à refonder les dispositifs et les institutions sur lesquels reposent l'exception culturelle à la française.

La mission propose notamment de taxer les smartphones et les tablettes pour financer la création de contenus culturels.

Elle écarte en revanche la revendication des éditeurs de presse et de la filière musicale d'une taxe Google, jugeant notamment sa faisabilité juridique "douteuse".

Pour lutter contre le piratage, la mission préconise de maintenir la réponse graduée, mais de l'alléger.

Elle suggère d'abroger la peine de suspension de l'abonnement Internet et de diminuer fortement le montant des amendes en la ramenant à une "somme forfaitaire de 60 euros, éventuellement majorée en cas de récidive", contre 1.500 euros maximum actuellement.

La mission Lescure propose de supprimer l'Hadopi en tant qu'autorité administrative indépendante et de confier la lutte contre le téléchargement illégal au CSA, qui deviendrait le nouveau régulateur de l'offre numérique

Afin de renforcer l'offre légale et décourager le piratage, le rapport suggère de rendre la vidéo à la demande disponible plus rapidement après la sortie des films en salle.

Face aux "innovations numériques", qui "renouvellent en profondeur les contenus culturels et le rapport entre créateurs, industries créatives et usagers" et "afin de protéger l'exception culturelle", François Hollande avait souhaité que soient étudiés "les mécanismes d'adaptation de ces différents instruments mis en place compte tenu des évolutions majeures liées au numérique".

Installée officiellement le 25 septembre par la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, la mission Culture-Acte 2, présidée par Pierre Lescure, était composée de huit autres membres, dont trois experts et trois rapporteurs, pour balayer un vaste chantier englobant le cinéma, la musique, les jeux vidéos, la télévision, l'édition et l'Internet.

13 mai 2013

Grande-Bretagne: réforme en profondeur de l'Etat-providence

Refonte de l'aide au logement, plafonnement à 1% par an de la hausse des prestations sociales, durcissement de l'allocation handicapés... : le Royaume-Uni met en oeuvre, en pleine austérité, une réforme en profondeur de l'Etat-providence, en faisant payer le prix fort aux plus vulnérables selon des associations et l'Eglise.

C'est "probablement la plus importante réforme" du système de prestations sociales dans le pays "depuis la Seconde Guerre mondiale", estime l'Institut pour les études économiques (IFS), centre de recherches britannique indépendant.

L'objectif est d'économiser 21 milliards d'euros d'ici 2015, soit "la plus importante réduction de dépenses de toute l'histoire" de l'Etat-providence au Royaume-Uni, ajoute l'IFS.

Cette refonte, engagée en 2010 mais dont d'importantes mesures entrent en vigueur à compter d'avril 2013 jusqu'en 2017, s'inscrit dans le cadre de la politique de réduction du déficit public du gouvernement. Elle vise aussi à simplifier un système ultra complexe d'une cinquantaine d'allocations.

Elle doit également remettre "la justice" au coeur de l'Etat-providence, insiste le Premier ministre conservateur David Cameron, dénoncant le fait que vivre des aides sociales soit devenu "un choix de style de vie".

"Nous voulons changer la culture pour faire en sorte que ce soit toujours payant pour les gens de retrouver du travail", a expliqué le ministre du Travail, Iain Duncan Smith.

Avec le nouveau système, "l'aide accordée aux personnes qui retrouvent un travail ne chutera pas aussi rapidement qu'actuellement", constate avec satisfaction Tim Nichols de l'organisation Child Poverty Action Group (CPAG), pourtant très critique de la réforme dans son ensemble.

Au final, neuf familles sur dix vont perdre de l'argent, assure-t-il cependant à l'AFP.

"Les foyers les plus pauvres seront les plus touchés", prévient l'organisation Crisis, qui parle de réforme aux effets "dévastateurs" avec pour conséquences "de la misère, des pièces froides, des files d'attente encore plus longues aux banques alimentaires, des familles brisées, des loyers non payés et encore plus de gens sans abri".

Réduction des aides au logement

Le chef de l'Eglise anglicane, Justin Welby, s'est associé au concert de critiques: "Les enfants et les familles paieront le prix de la forte inflation, plutôt que le gouvernement", a-t-il regretté.

L'Etat a en effet mis fin à la sacro-sainte indexation des aides sociales sur l'inflation (2,8% actuellement sur l'année écoulée contre 3,5% l'année précédente), désormais plafonnée à 1% par an pendant trois ans. Comme les salaires des fonctionnaires, a souligné le ministre des Finances George Osborne.

Les habitants en HLM voient aussi leurs allocations logement réduites s'ils disposent d'un appartement jugé trop grand au vu de la taille de leur foyer. Une mesure décriée par l'opposition travailliste qui l'a surnommée "la taxe sur la chambre à coucher".

Ainsi un parent divorcé n'est autorisé à disposer que d'une seule chambre s'il n'a pas la garde de ses enfants. Il perdra environ 60 euros par mois s'il a une pièce jugée désormais superflue.

Le budget du gouvernement destiné à aider les foyers modestes à payer leur taxe d'habitation a aussi été amputé de 10%. Trois millions de familles en Angleterre vont perdre en moyenne 160 euros par an, selon des chiffres officiels.

Au final, prévient CPAG, ces "réductions de dépenses qui contribuent à accroître la pauvreté infantile coûteront plus cher à la société sur le long terme".

Le montant maximal des allocations perçues va également être limité à 2.500 euros par mois pour un adulte vivant avec enfants, quelque soit le nombre d'enfants à charge. Une somme qui paraît importante mais ne doit pas faire oublier le montant exorbitant des loyers à Londres, notent les organisations.

Par ailleurs, d'ici 2018, 500.000 des 3,2 millions des bénéficiaires d'une aide pour handicap seront inéligibles, selon des chiffres officiels.

Les deux-tiers des Britanniques soutiennent la réforme, en dépit des mises en garde des associations, selon un sondage publié début avril.

Un soutien que Tim Nichols attribue notamment à la stigmatisation de l'Etat-providence dans les médias, à partir de cas extrêmes. Comme ce père de famille de 17 enfants, Mick Philpott, sans emploi, condamné récemment à la prison à vie pour avoir tué six enfants dans un incendie, un drame sur fond de course aux aides sociales exploité par le gouvernement pour justifier sa réforme.

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13 mai 2013

ne plus subventionner un cinéma sans public

Derrière les paillettes, le cinéma européen confronté à l'austérité:

sauf en france où le contribuable payent les niaiseries d'incompetent cf article de capital sur les megas subventions de film archi nulset sans spectateurs.

article en construction

12 mai 2013

la grosse daubirate qui debloque a fond

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Esclavage : Taubira veut réparer par une "politique foncière"

l 'esclavage c'est le passé d'ailleurs les nouveaux esclave se trouvent aux bangladesh en chine au pakistant

plus un centime du contribuable pour le cran  et la grosse daube coup de pompe dans le cul elle n arien a faire en france elle est antifrancaise.

le cran est une association de parasite qui veut s'enrichir sur le dos du contribuable francais rien d'autre

en plus cest une association communautariste et je compte legiferer contre le communautarisme

cette bonne femme est une folle rien d'autre

12 mai 2013

ca sent le sapin pour zayraultman le malefique et son aéroport destructeur de la foret

notre-dame-des-landes-des-milliers-de-personnes-convergent-pour-la-chaine-humaine

pour rappel deux objectifs principales:

en finir avec le betonnage de la france pour faire plaisr au grand groupes du batiments ( tiens d'ailleurs a ce propos ils ne betonne pas la sologne ou ils ont tous leur superbe demeure)

pour relancer economie: petit travaux aménagements territoire: planter arbre long route autoroute,preserver les petites routes qui serpentent a travers la campagne,création de contournement des petits villages traversés par nationales,entretien et création des chemins en terre.

sortir de l agriculture productiviste exportatrice: nationalisation de 20% des terres agricoles pour les louer a petits paysans non productivistes,taxer les importations de produits agricoles provenant de pays a agriculture productivistes destructrice de l environnement ( usa,bresil,australie,argentine....) les satellites espions seront mis a contribution pour dejouer toute tentatives de fraudes de la part de ces pays

 

12 mai 2013

on dirait les trousdeballoides de l'umps

projet pourla france ,ps,rue de solferino,ump,hollande,sarkosy,fillon,copé,

humour panthere56ytyo1qm6sfao1_500

valls,no futur,

11 mai 2013

Nucléaire : arrêtons Iter, ce réacteur hors de prix et inutilisable

Ce que nous craignions est donc en train de se produire : le coût prévisionnel de construction d’Iter venant de passer de 5 à 15 milliards d’euros, il est question d’en faire subir les conséquences aux budgets de financement de la recherche scientifique européenne. C’est exactement la catastrophe que nous redoutions. Il est grand temps d’y renoncer.

Iter est le réacteur expérimental que sept pays ont décidé de construire à Cadarache (en Provence) afin de tester la possibilité de produire de l’électricité à partir de la fusion nucléaire. Ces pays sont les Etats-Unis, l’Europe, la Russie, la Corée du Sud, le Japon, la Chine et l’Inde. La revue Nature du 1er juillet 2010 nous apprenait que la contribution européenne devait passer de 2,7 à 7,2 milliards d’euros, dont 1,4 milliard à trouver en 2012-2013 sur le budget du Septième plan de la recherche européenne. L’Europe s’est en fait engagée pour 6,5 milliards d’euros fin juillet. Pour la France, la dépense représentera plus que l’ensemble des crédits (hors salaires) dont disposent tous les laboratoires de physique et de biologie pendant vingt ans ! De nombreuses recherches autrement plus importantes, y compris pour l’avenir énergétique de notre planète, sont ainsi menacées. Pourquoi plus importantes ?

Contrôler la fusion pour produire de l’électricité est un rêve ancien. Mais, contrairement à la fission qui permit rapidement de construire nos centrales nucléaires actuelles, la fusion pose des problèmes que, depuis plus de 50 ans, on ne sait pas résoudre. Résumons : la méthode consiste à chauffer un mélange d’hydrogène lourd (un plasma de deutérium et de tritium) jusqu’à 100 millions de degrés en l’accélérant dans une enceinte en forme d’anneau. A une telle température, ces noyaux fusionnent, en dégageant une énergie colossale. C’est l’énergie libérée par les bombes H, mais Iter n’est pas dangereux car les quantités d’hydrogène sont très petites.

Pour contrôler cette production d’énergie, trois difficultés majeures doivent être surmontées: maintenir le plasma à l’intérieur de l’enceinte (il est instable), produire le tritium en quantités industrielles et inventer des matériaux pour enfermer ce plasma sous ultravide dans une enceinte de quelques milliers de mètres cubes. C’est seulement à partir de 2019 qu’Iter doit commencer à étudier la première de ces difficultés. Or il nous semble que la plus redoutable en est la troisième: violemment irradiés par les neutrons très énergétiques (14 MeV) émis par la fusion du plasma, les matériaux de l’enceinte perdent leur tenue mécanique. On a beau nous dire qu’on pourra imaginer des matériaux qui résisteront à l’irradiation parce qu’ils seront à la fois étanches et poreux, nous sommes pour le moins sceptiques : étanches et poreux, n’est-ce pas contradictoire ? Personne, à ce jour, n’a réussi à prouver le contraire. Autant dire qu’on est loin de la mise au point d’un prototype de centrale électrique, puis d’une tête de série commerciale, enfin de l’avènement d’une nouvelle filière de production d’énergie. Ponctionner d’autres projets de recherche au prétexte qu’il y aurait là une source quasi infinie d’énergie n’est donc aucunement justifié. La physique des plasmas doit être financée au même titre que les autres grands domaines de recherche fondamentale, pas au-delà.

Or notre problème d’énergie est urgent. C’est immédiatement qu’il faut économiser l’énergie, et remplacer les combustibles fossiles (pétrole, gaz et charbon), responsables du réchauffement climatique, par de l’énergie propre. La seule source massive d’énergie ne dégageant pas de gaz carbonique est la fission à l’œuvre dans nos centrales nucléaires actuelles. On sait qu’elle deviendra durable lorsqu’on passera à la 4e génération de centrales (G-IV), laquelle transformera les déchets actuels en combustible et fournira ainsi de l’énergie propre pour au moins cinq mille ans. Superphénix en était un prototype. Après quelques problèmes techniques inévitables pour un prototype, et malgré de très nombreux problèmes administratifs puis politiques, Superphénix a remarquablement fonctionné pendant un an. Sa fermeture en 1998 résulta d’une exigence des Verts de Dominique Voynet, pour participer au gouvernement Jospin.

Au lieu d’investir dans Iter, la communauté internationale et surtout l’Europe feraient mieux de reconstruire une centrale de type G-IV afin d’améliorer ce que Superphénix nous a déjà appris. On pourrait aussi accélérer la recherche sur d’autres centrales G-IV, dites «à sels fondus». Elles utiliseront du thorium, un élément abondant et dont l’utilisation pose moins de problèmes de prolifération que l’uranium et le plutonium de la filière actuelle. Aujourd’hui, malheureusement, Euratom n’est clairement missionné que sur la fusion. A l’échelle mondiale, bien qu’il soit difficile d’obtenir des chiffres précis, les crédits de recherche concernant G-IV sont environ dix fois moins importants que ceux alloués à Iter. Les seuls pays qui construisent des centrales de ce type sont les Russes, les Japonais et les Indiens. En cette période de crise économique où la recherche de solutions propres et durables au réchauffement climatique est urgente, il est indispensable d’orienter les fonds publics disponibles vers les vraies priorités. On nous dit qu’Iter étant engagé, cela coûterait très cher de l’arrêter. Cet argument n’est pas satisfaisant. La construction n’est pas commencée, seul le terrain est aménagé.

Si l’on continue, tous les secteurs de la recherche vont souffrir. Cette situation rappelle la construction de la Station spatiale internationale, l’ISS. Autre projet pharaonique, l’ISS a coûté 100 milliards de dollars et nos collègues astrophysiciens se souviennent encore des coupes budgétaires que sa construction a entraînées. Or, à quoi a servi l’ISS ? Pratiquement à rien. Pour observer la Terre ou l’Univers, il vaut mieux envoyer en orbite des robots qui sont plus stables et moins chers. En fait, les astronautes s’ennuient là-haut. Ils passent donc leur temps à étudier leur propre santé ! Iter risque d’être comparable : si elle est construite, cette grosse machine ne servira qu’à étudier la stabilité du plasma d’Iter. 15 milliards d’euros pour cela, n’est-ce pas un peu cher ? D’autant que, d’ici 2019, ce coût risque d’être réévalué…

Alors, plutôt que de masquer une mauvaise décision initiale par une escalade plus mauvaise encore, mieux vaudrait admettre enfin que le gigantisme du projet est disproportionné par rapport aux espérances, que sa gestion apparaît déficiente, que nos budgets ne nous permettent pas de le poursuivre, et transférer cet argent vers de la recherche utile.

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