Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
projet pour la france
projet pour la france
Derniers commentaires
pollution lumineuse
6 décembre 2021

la pollution lumineuse

https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/pollution-lumineuse-en-france-il-ne-fait-presque-plus-nuit-noire-1361658

pour supprimer la pollution lumineuse qui detruit la biodiversité nocturne il faut supprimer  80% de l'élairage public lampadaire inutile qui nous coutent une fortune sont inutiles

pollution lumineuse route lumineuse

Publicité
Publicité
14 octobre 2021

pollution lumineuse on se trompentoujours de cible

pollution lumineuse,éclairage publique, lobby eclairagiste,biodiversité,handicapée ,norme,hotel,europe,bruxelle,lobbys,projet pour la france

Nouvelles extinctions de vitrines pour lutter contre la pollution lumineuse à Montpellier

ridicule c est pas les vitrines qui generent de la pollution lumineuse mais

1/eclairer des falaises ( où nichent plein d'animaux nocturnes) et certains batiments histoirique (

2/léclairage publique ( on peut supprimer 80% d'élcairage publique totalement inutile et qui ne sert a rien du tout)( ca ne joue ni sur la délinquance ni sur la sécurité routiere comme veulent nous le faire croire les lobbys d'éclairagiste)

par contre eteindre les vitrines ca ne joue absolument pas sauf pour les tours  comme a manhattan par exemple ( et encore meme de jour pas éclairés les édifices haut sont une plaie pour les oideaux)

un autre exemple de pollution lumineuse une fois de plus a cause d'une loi et norme ridicule.

l hotel ou je vais a été oblige de mettre une lampe de  1000w pour eclairer une place handicapée!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

il faut vraiment en finir une bonne fois pour toutes avec toute ces normes ubuesques imposé par bruxelle qui detruisent l'environnement et l'économie

2 octobre 2021

non à la pollution lumineuse générée par l 'éclairage publique

j en profite pour dire que si je suis élu je fais supprimer 50% des lapadaires et instaurer une taxe sur l éclairage publique(controler par satellite) dans la déclaration d'impot il y aura une case pour ou contre l éclairage publique et si oui ben paff vous en payez le cout

Il est temps de rallumer les étoiles

 

 

 

 

 

 

 

Chères amies, chers amis, >Dans une semaine à peine se tiendra le Jour de la Nuit, un événement national de sensibilisation à la pollution lumineuse qu'Agir pour l'Environnement coordonne depuis 13 ans. v>C’est avec un immense plaisir que nous recensons déjà plus de 500 événements dans toute la France ! Durant cette soirée du 9 octobre, des centaines de communes prévoient d'éteindre leur éclairage public, et de très nombreuses structures organisent des animations autour de la biodiversité nocturne, de la beauté de la nuit ou de la lutte contre la pollution lumineuse. iv>Vous pouvez retrouver les extinctions et animations autour de chez vous directement sur notre carte interactive du Jour de la Nuit. N'hésitez pas à la consulter régulièrement, de nouveaux événements sont ajoutés sur le site tous les jours.

>Le samedi 9 octobre, rallumons les étoiles en luttant contre la pollution lumineuse #JourdelaNuit

 

17 mars 2021

lutte contre la pollution lumineuse

14 février 2021

les principaux pollueurs de la France

1/la fnsera et l'agriculture producitiviste qui detruit toute la biodiversité  ils ne nourrissent pas ils nous empoisonnent et detruisent la vie

2/les constructeurs automobiles

au lieu de faire  voitures plus legeres moins imposante qui roulent moins vite et polluraient moins ils continuent a fabriquer tas de ferraille de plus en plus lourd et qui roulent d eplus en plus vite malgre le slimitations de vitesse

3/  les bitumeurs et betonneurs de la france colas lafond...........

4/ les pollueurs lumineux les boites d'eclairagistes qui foutent des lampadaires partout alors que 90% d el éclairage publique est inutiles

et bien sur leurs larbins les députés sénateurs 

Publicité
Publicité
19 octobre 2020

pollution lumineuse

https://sciencepost.fr/plus-dun-millier-doiseaux-sont-morts-en-une-seule-nuit-apres-avoir-percute-des-immeubles

John Rowden, directeur de l’Audubon Society, explique que les oiseaux migrent habituellement la nuit. Ces derniers utilisent la Lune ainsi que les étoiles pour s’orienter dans le ciel. L’intéressé estime que le taux de mortalité récent à Philadelphie est rare mais n’est pas une première. John Rowden explique aussi qu’actuellement, nous sommes en période de migration. Des oiseaux adultes reviennent de leurs zones de reproduction. Or, les bébés oiseaux encore naïfs n’ont aucune connaissance de l’environnement citadin. De plus, les lumières de la ville peuvent perturber leur sens de l’orientation.

Récemment, un projet de loi du Congrès américain a permis de discuter d’un nouvel amendement : le Bird-Safe Buildings Act. Cet amendement exige que les nouveaux immeubles publics soient réfléchis afin de réduire les collisions avec des oiseaux. Or, ceci implique de reconsidérer les matériaux ainsi que le design des structures. Dans le cas du verre par exemple, il incombe de limiter sa quantité sur chaque façade. Lorsque l’on utilise du verre, celui-ci devrait être opaque, teinté, ou encore recouvert de matériaux réfléchissants pour les oiseaux.

La proposition de loi est aujourd’hui en attente de lecture par le Sénat. Néanmoins, des villes comme New York ou encore Madison (Wisconsin) ont déjà passé des ordonnances rendant obligatoire l’utilisation de matériaux afin d’éviter les collisions avec les oiseaux.

 

en france il y a eu le spoteaux de téléphones lorsqu on a remplacé les poteaux en bois par des poteaux en metal creux  non fermé les oiseaux tombait dedans et mourraient

2 septembre 2019

la disparition des insectes

pour la pollution lumineuse qui detruit la biodiversité nocturne la solution est tres simple

dans les impots locaux une petite case je veux des lampadaires=50€ à payer imposable ou pas ( enfin le prix d'installation de maintenance des lampadaires )

ou je ne veux pas de lampadaire =0€

vous verrez 99,9% des français ne voudront plus des lampadaires le jour ou ils devront les payer de leur poche  alors que pour le moment c est juste les contribuables imposables qui payent bref le principe pollueur payeur

insecte 2019-09-01_Pour_la_Science

https://fr.scribd.com/document/424134059/Disparition-Insecte-2019-09-Pour-La-Science

https://fr.scribd.com/document/424134080/insectes-Marianne-2019-05-17-23

1 août 2019

exemple de destruction de l'environnement

pollution,bitume,biodiversité,pollution lumineuse,le lioran,auvergne,projet pour la France

c'est la somme de tous ces petits trucs antinature et antibiodiversité qui détruisent la france et l'environnement

le jour on l'on degoudronera et plantera fleurs et arbres à la place du bitume et béton la France sera devenu un pays qui protege son environnement et biodiversité pas avant

avant il y avait un grand prés plein de fleurs  maintenant des abrutis ont goudronné et mis lamapdaire pour mettre voitures meme pas 1 mois par an!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

en plus je plains le proprietaire du chalet c'est devenu inlouable!!!!

pollution bitume biodiversite pollution lumineuse biodiversité nocturne le lioran

pollution bitume biodiversite pollution lumineuse biodiversité nocturne le lioran projet pour la france

 

14 mai 2019

Les LED riches en lumière bleue néfastes pour notre santé

Certains types d'éclairages à LED (diodes électroluminescentes), riches en "lumière bleue", ont un effet toxique sur la rétine et perturbent notre rythme de sommeil, a averti mardi l'agence de sécurité sanitaire Anses, qui recommande d'en "limiter l'usage", "tout particulièrement pour les enfants".

Bon marché, très économes en énergie, à longue durée de vie, les éclairages à LED "connaissent une expansion considérable" mais ne sont pas sans danger, souligne l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) dans un avis.

Pour obtenir une lumière blanche, ces éclairages couplent une diode bleue à une couche de phosphore jaune. Plus leur lumière est "froide" (semblable au soleil à midi plutôt qu'au soleil couchant), plus la proportion de bleu est grande dans leur spectre.

L'Anses avait déjà souligné les risques pour la rétine de cette lumière bleue lors d'un premier avis, en 2010.

Depuis, "les nouvelles données scientifiques confortent" cette toxicité pour l'oeil, pouvant conduire à "une baisse de la vue", alors que dans le même temps, les LED sont de plus en plus présentes: éclairage domestique et extérieur, phares automobiles, écrans des téléphones portables, tablettes et ordinateurs...

Les études "montrent des effets phototoxiques à court terme liés à une exposition aiguë et des effets à long terme liés à une exposition chronique, qui augmentent le risque de survenue d'une dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA)", détaille l'organisme chargé de l'évaluation des risques sanitaires.

L'expertise de l'Anses met aussi "en évidence qu'une exposition, même très faible, à de la lumière riche en bleu le soir ou la nuit, perturbe les rythmes biologiques et donc le sommeil". 

A cet égard, les enfants et les adolescents, "dont les yeux ne filtrent pas pleinement la lumière bleue" car leur cristallin est encore en développement, "constituent une population particulièrement sensible".

Enfin, de nombreuses lampes à LED présentent "des variations importantes de l'intensité lumineuse", en réaction aux fluctuations du courant d'alimentation. "Certaines populations telles que les enfants, adolescents et des professionnels, pourraient être plus sensibles aux effets potentiels induits par cette modulation de la lumière: maux de tête, fatigue visuelle, risque accidentel, etc", estime l'Anses.

Aussi recommande-t-elle de privilégier des éclairages domestiques de type "blanc chaud" et de limiter l'exposition à la lumière riche en bleu des écrans à LED "avant le coucher et pendant la nuit".

Elle juge également que les objets vendus au grand public ne devraient comporter que les catégories de LED les moins dangereuses et qu'il faudrait "limiter l'intensité lumineuse des phares" des voitures.

 

7 mai 2019

Un million d’espèces menacées : une hécatombe qui vient d’abord d’une agriculture devenue folle

mes propositions:

arret de la pollution lumineuse en supprimant 80% de l'eclairage publique

décroissance en population avec instauration zero immigration( les pays du tiers mond en 'ont qu a se couper les couilles si ils ne peuvent s'empecher de pondre)

sortir de l agriculture productiviste exportatrice en instaurant une taxe biodiversité sur les produits agricoles et transformés provenant de pays à agriculture productiviste (usa,argentine,bresil,australie........). micro robotisation de l agriculture ( remplacer tous les gros engins agricoles ( tracteur,moissoneuse) par des petits robots interdiction des produits chimiques

taxe et mise en place consigne pour la restauration rapide ( quick mac donald......)

taxe sur les equipements sportif qui grignotte les espaces naturels  ( stade de foot ,golf...)

reduction de la vitesse (70km/h) en echange 2 mois de vacances et semaine 4 jours

arret du bitumage et betonisation plantation d'arbre le long des routes

 

Gerard DUPIN
Paris, France

7 mai 2019 — 

Bonjour et bonne lecture .. Ge Dupin

Le quart des animaux et des plantes est menacé de disparition et le premier coupable est l’agriculture intensive. Mais c’est nous, consommateurs, les responsables.

Par Jean-Paul Fritz - Publié le 06 mai 2019
 
On avait presque pris l’habitude des alertes répétées sur le climat, qu’elles viennent de la science ou de militants engagés pour l’environnement. Cette fois, on nous parle de l’autre volet des dégâts que notre mode de vie cause à la planète : celui qui porte atteinte à la biodiversité à l’échelle mondiale.

Un million d’espèces. Plantes, insectes, amphibiens, vertébrés… risquent de disparaître dans les quelques décennies à venir et rejoindre le cimetière des victimes de l’humanité depuis qu’elle a pris le contrôle de la planète. Ce n’est pas un cri d’alarme poussé par un prédicateur d’apocalypse, mais un avertissement lancé de manière très officielle par une plateforme intergouvernementale, l’IPBES, qui termine aujourd’hui sa session plénière parisienne en publiant un rapport à l’attention des décideurs et responsables politiques.

Résultat de trois ans de travail pour 145 scientifiques, ce document sera lu, on l’espère, par l’ensemble des présidents, ministres, parlementaires et responsables clés de l’économie dans tous les pays.

La plus grande extinction depuis 10 millions d’années

Un million d’espèces, c’est à peu près un quart des animaux et des plantes connus qui sont en danger. Les espèces de vertébrés sont parmi les plus touchées. Depuis la Renaissance (1 500), nous avons déjà provoqué l’extinction de 680 d’entre elles, et c’est loin d’être terminé. Depuis 1970, leurs populations auraient chuté de 40 % pour les espèces terrestres, de 84 % pour celles d’eau douce et 35 % pour les vertébrés marins.

La liste est longue : plus de 40 % des amphibiens, le tiers des récifs coralliens, plus d’un tiers des mammifères marins… Plus de 500 000 espèces terrestres auraient désormais un habitat insuffisant pour assurer leur survie à long terme. Et ce n’est pas seulement un problème de nombre d’espèces mais de nombre tout court : dans leurs milieux naturels (ou ce qu’il en reste), les espèces animales et végétales auraient perdu au moins 20 % de leurs populations originelles. Les plus gros animaux qui grandissent lentement, comme les grands singes, les grands félins, les requins ou les arbres feuillus tropicaux, disparaissent de nombreuses régions du monde.

Le rapport fait état d’un « rapide déclin » des écosystèmes et de la biodiversité. Les trois quarts des surfaces émergées seraient touchées, ainsi que les deux tiers des océans. Plus de 85 % des zones humidesseraient déjà perdues.

Si nous ne faisons rien, « il y aura une accélération dans le taux global des extinctions d’espèces, qui est déjà entre des dizaines et des centaines de fois plus élevée que lors des derniers 10 millions d’années, » assurent ces experts.

Un tableau inquiétant, selon l’aveu même de Sir Robert Watson, président de l’IPBES : « La santé des écosystèmes dont nous dépendons, ainsi que toutes les autres espèces, se dégrade plus vite que jamais. Nous sommes en train d’éroder les fondements mêmes de nos économies, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier. » Les coupables, c’est nous.

La responsable, c’est bien sûr l’humanité, ou plus précisément la manière dont nous, humain, interagissons avec notre environnement.

Pour le professeur Josef Settele, coprésident de l’évaluation mondiale et auteur principal de l’étude : « Les écosystèmes, les espèces, les populations sauvages, les variétés locales et les races de plantes et d’animaux domestiques se réduisent et se détériorent, voire disparaissent. Le réseau essentiel et interconnecté de la vie sur Terre se rétrécit et s’effiloche de plus en plus. Cette perte est la conséquence directe de l’activité humaine et constitue une menace directe pour le bien-être humain dans toutes les régions du monde. »

L’étude cible cinq coupables directs de ces menaces sur la biodiversité, avec en tête notre utilisation des terres (agriculture, déforestation…), mais aussi des mers (surpêche). Vient ensuite l’exploitation directe des organismes (la chasse, la pêche…). Le changement climatique d’origine humaine, la pollution et les espèces invasives que nous introduisons un peu partout au détriment de la faune et de la flore locales viennent compléter ce triste « top 5 ».

Selon le rapport de l’IPBES, ces facteurs ont des causes sous-jacentes, des « valeurs sociétales et des comportements qui incluent des schémas de production et de consommation, la dynamique et les tendances de la population, le commerce, les innovations technologiques et la gouvernance locale et mondiale. »

Il est bien sûr question de l’agriculture et de l’élevage, qui occupent désormais plus du tiers des surfaces terrestres, consomment les trois quarts des ressources en eau douce et dont l’expansion se fait au détriment des forêts et des zones humides.

Yann Laurans, directeur du programme Biodiversité et écosystèmes à l’Institut du développement durable et des relations internationales, touche le cœur du problème : « La première cause de la perte de biodiversité est le changement d’usage des sols, au profit d’une agriculture de plus en plus industrialisée et financiarisée, pour satisfaire un régime alimentaire de plus en plus mondialisé, de plus en plus carné, gras et sucré. »

La pollution a aussi sa part de responsabilités : la pollution marine par les plastiques a décuplé depuis 1980, « affectant au moins 267 espèces dont 86 % des tortues marines, 44 % des oiseaux de mer et 43 % des mammifères marins. » Plus de 80 % des eaux usées sont reversées dans l’environnement sans être traitées, alors que 300 à 400 millions de tonnes de métaux lourds, de solvants, produits toxiques et autres déchets industriels sont rejetés dans le milieu aquatique chaque année.

Le réchauffement climatique d’origine humaine aggrave la situation et a une origine commune. Pour Laurence Tubiana, directrice générale de la Fondation européenne pour le climat (ECF), « les causes du changement climatique et de la perte de biodiversité ont beaucoup en commun, et ce rapport prouve que nous ne pouvons sauver le climat que si nous sauvons également la nature. »

La perte de biodiversité est une perte pour l’humanité

Tout cela affecte la nature, les animaux, les plantes. Et les humains, car nous dépendons de la nature et pas seulement pour respirer un bol d’air frais de temps à autre. C’est vrai pour notre santé : le rapport souligne que 4 milliards de personnes dépendent principalement des médecines naturelles pour leur santé, et 70 % des médicaments contre le cancer sont soit naturels soit synthétisés à partir de produits naturels.

C’est aussi vrai pour notre alimentation : plus de 75 % de nos cultures, que ce soit les fruits et légumes, le café, le chocolat, les amandes… dépendent de la pollinisation par les animaux. La perte de diversité, notamment les variétés de plantes et animaux domestiques et leurs parents sauvages (espèces sauvages apparentées aux espèces domestiques), représente un risque important. « Les parents sauvages représentent des réservoirs cruciaux de gènes et de caractéristiques qui pourraient fournir une résistance contre le futur changement climatique, les nuisibles et les pathogènes, » expliquent les chercheurs de l’IPBES. On perd peut-être aussi de nouvelles espèces, de fruits, de légumes, de céréales ou d’animaux, que l’on aurait pu domestiquer dans l’avenir. Tout cela aggravé par le fait que nous utilisons de moins en moins de variétés de plantes et d’animaux pour notre nourriture.

Ces « contributions de la nature à l’humanité » sont essentielles et rendent une action encore plus urgente.

La bonne nouvelle ? Il n’est pas (encore) trop tard. Comme pour le dérèglement climatique, nous pouvons encore inverser la tendance. Nous n’effacerons pas les dégâts, mais nous pouvons appuyer sur la pédale de frein et faire en sorte que la nature récupère un peu de tout le mal que nous lui causons aujourd’hui.

Cela ne va pas être facile. Selon le rapport, si nous poursuivons la trajectoire actuelle, les différents plans internationaux sur la biodiversité, comme l’objectif d’Aichi ou ceux de développement durable de l’Agenda 2030 ne seront pas atteints. La situation pourrait même empirer en fonction de l’augmentation de la population et de la consommation non soutenable.

« Le rapport nous dit aussi qu’il n’est pas trop tard pour faire la différence, mais seulement si nous commençons tout de suite, à tous les échelons du local au mondial, » assure Sir Robert Watson, qui plaide pour « un changement en profondeur, » c’est-à-dire « une réorganisation fondamentale de tout le système, au travers des facteurs technologiques, économique et social, ce qui comprend les paradigmes, les buts et les valeurs. »

Le rapport propose cependant des scénarios plus positifs, avec une croissance de la population faible (ou au moins modérée), ainsi que des transformations dans notre production et consommation d’énergie, de nourriture… Mais pour cela il faudra des incitations ainsi que des pénalités pour ceux qui détérioreraient la nature. Et plus globalement des changements dans nos comportements.

Cela implique un monde où « une bonne qualité de vie n’implique pas une consommation matérielle croissante, » donc de nouvelles manières de consommer, mais aussi « remédier aux inégalités, particulièrement en matière de revenus et de genre », qui rendent difficile un monde plus soutenable. Il faudra que la technologie soit en harmonie avec l’environnement, que l’on revoie la donne du commerce international et de la finance, et bien sûr que la détérioration de la nature soit prise en compte dans les activités économiques.

Ce ne sera pas facile : « Les états membres de l’assemblée plénière de l’IPBES ont désormais reconnu que, par sa nature même, on peut s’attendre à une opposition au changement de la part de ceux qui ont tout intérêt à maintenir le statu quo, mais également qu’une telle opposition peut être surmontée au bénéfice d’un intérêt général plus large »


Jean-Paul Fritz

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 579 334
Archives
projet pour la france
  • projet pour la france, politique pour la france, make France great again présidentielle : décroissance,zéro immigration,,semaine de 4 jours, moins de vitesse plus de temps libre,sortir de l'agriculture productiviste,en finir avec les juges laxiste
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité