de toute facons la mammoutherie titanic bat completement de l'aile.Deja dit le probleme c'est tous les pédagogos planqués au ministere dans les rectorats et enspe (iufm enfin le machin qui change de nom tous les 3 ans).100% du parsonnel de l'éducation nationale doit etre devant éleve et la paperasserie confié à des sociétés privées.
il faut aussi exclure définitivement les 20% d'éleves qui creent 80% des problemes et faire signer une charte aux parents et éleves et en cas non respect hop expulsion.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/classement-pisa-le-niveau-des-eleves-francais-degringole-20231205
https://www.lepoint.fr/societe/pourquoi-les-resultats-de-l-ecole-francaise-sont-ils-si-mauvais-07-12-2023-2546110_23.php
Par Marie-Christine Corbier
Publié le 5 déc. 2023 à 07:20Mis à jour le 5 déc. 2023 à 09:13
La question du niveau en mathématiques n'est pas l'apanage de l'école primaire, du collège ou du lycée. Dans les classes préparatoires scientifiques et les grandes écoles d'ingénieurs, c'est un vrai sujet aussi.
« On observe une baisse significative et régulière du niveau en sciences et notamment en mathématiques depuis dix à quinze ans », cingle Emmanuel Duflos, le président de la Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs. Il prend l'image du « pont » au-dessus du fleuve : « Avant, on pouvait couper le pont en deux parties, d'un côté l'enseignement supérieur et de l'autre, l'enseignement secondaire. Les deux parties se rejoignaient. Aujourd'hui, une partie du pont a reculé, il y a un vide à combler au-dessus du fleuve. » La « mise à niveau » en mathématiques est nécessaire, alors que le temps et les moyens dont ils disposent pour former de futurs ingénieurs sont restés les mêmes, déplorent les directeurs d'écoles d'ingénieurs.
« Arrêter le saupoudrage »
Pour Laurent Champaney, le président de la Conférence des grandes écoles, à la tête d'Arts et Métiers (Ensam), la baisse de niveau est « claire ». Il cite des témoignages de professeurs qui « font état de plus en plus de difficultés pour l'apprentissage des outils de base indispensables pour l'ingénieur ». Il ne s'avance pas sur les causes - « réforme du bac ou effet de la pandémie de Covid »…
Les élèves ont trop d'heures où rien n'est approfondi et où l'assimilation n'est pas faite.
Emmanuel Duflos Président de la Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs
Denis Choimet, le président de l'Union des professeurs des classes préparatoires scientifiques, est prudent lui aussi. « On sort de la pandémie et la réforme du lycée n'est pas encore stabilisée, confie-t-il. En tout cas, la réforme n'a pas entraîné d'augmentation du niveau parmi les élèves que nous accueillons. La plus-value attendue ne s'est pas produite. »
Et si la cause, suggère Laurent Champaney, venait d'« une génération qui est tellement dans l'immédiateté qu'elle considère qu'elle n'a pas besoin de retenir l'information parce que cette information est accessible » ? Pour Emmanuel Duflos, il faut creuser du côté des programmes et de la capacité à les assimiler. « Il faut arrêter le saupoudrage, se concentrer sur des acquis fondamentaux, plaide-t-il. Les élèves ont trop d'heures où rien n'est approfondi et où l'assimilation n'est pas faite. »
Peut-être faudrait-il aussi un enseignement moins conceptuel, propose Laurent Champaney : « L'apprentissage actuel permet à une petite frange de la population d'exceller, mais il perd aussi une frange plus large qui comprendra plus tard, lorsqu'on lui expliquera avec des cas d'études. » Il faudrait « deux modèles d'enseignement, l'un fondé sur la spécialité mathématiques actuelle du lycée, l'autre qui pourrait s'inspirer des enseignements de sciences et technologiques d'autres pays ».
Une « bascule » à Polytechnique
La baisse de niveau interpelle jusqu'à l'Ecole polytechnique. L'an dernier, 5.100 candidats ont présenté le concours de l'X. Le rapport des examinateurs fait état « d'un certain nombre de lacunes de base », confie Marc Rosso, mathématicien, professeur à l'université Paris-Cité et directeur du concours d'entrée.
« Les meilleurs sont toujours très bons, mais les queues de listes sont plus faibles », constate-t-il. Il évoque des « critiques assez récurrentes au niveau des épreuves orales » de la part d'élèves de classes préparatoires « qui ont du mal à aligner plusieurs lignes de calcul ». « C'était déjà le cas il y a trois ou quatre ans lorsque j'étais examinateur, précise Marc Rosso. Pour l'Ecole, ce n'est pas si grave - les candidats les plus faibles ne seront pas admis à Polytechnique - mais cela dit quelque chose du niveau général. »
En 2022, dans la filière de classes préparatoires la plus matheuse (MPSI), 158 Français étaient admissibles et 53 élèves internationaux. En 2023, c'était 141 Français et 70 internationaux, notamment des étudiants marocains. Pourquoi les élèves internationaux ont-ils été bien meilleurs cette année, s'interroge l'Ecole. Certains évoquent « une année exceptionnelle », glisse Marc Rosso. Tandis que d'autres, au Maroc, y voient une autre explication : « Vous avez eu la réforme du bac, pas nous ».
Marie-Christine Corbier