rentabiliser la racaille
perso je vois pas où est le probleme de construire prisons low cost qui couteront moins cher qu un hotel formule 1
pas de douche à l'eau chaude pas de tele pas de salle de sport pas de fenetre donnant sur l exterieure et pour les racailles qui font chier privation d'eau au bout de 3 jours elles suceront leurs gardiens.
Et si les détenus payaient leur séjour en prison ?
L'idée de plusieurs députés, dont Marine Le Pen, est que les prisonniers s'acquittent de frais d'incarcération quotidiens
20 euros par jour, c'est le montant que les détenus devraient payer pour avoir le « droit » de rester derrière les barreaux. Tel est le souhait de Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan et une dizaine de députés, dont trois de l'UDI, explique Le Figaro. Pour appuyer cette proposition de loi déposée cette semaine, les élus mettent en avant la surpopulation carcérale et le besoin de financer la construction de nouveaux établissements pénitentiaires. L'objectif est donc d'« alléger le coût de fonctionnement des prisons pour le contribuable et, en même temps, responsabiliser et réinsérer les détenus par le travail ».
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Comment est calculé ce prix de 20 euros ? Les députés considèrent qu'un prisonnier coûte en moyenne 100 euros par jour à la collectivité, ils veulent donc demander 20 % de collaboration, soit 600 euros par mois. Une estimation renforcée par la comparaison avec le système hospitalier, dans lequel les patients doivent payer 200 euros par jour. « Est-il normal que les malades qui n'ont pas choisi leur état soient pénalisés alors que les détenus qui ont fait le choix de transgresser la loi ne le soient pas ? » interrogent les députés.
Serpent de mer
Il ne s'agit pas d'une idée nouvelle. En 2015, une proposition de loi similaire avait été déposée par le député LR Élie Aboud. Il suggérait alors une contribution de 5 à 10 euros par jour pour couvrir les « frais d'hôtellerie et de bouche ». Quelques jours plus tard, une autre proposition déposée par plusieurs députés, dont Éric Ciotti, proposait de mettre en place une contribution proportionnelle au patrimoine. La question des revenus est envisagée d'une manière différente par les élus du Rassemblement national, de Debout la France et de l'UDI. Ils militent en effet pour l'obligation de travailler en prison. En 2016, cela ne concernait que 30 % des détenus. En attendant, l'idée serait de ponctionner leurs biens propres ou ceux de leur famille.
L'Observatoire international des prisons (OIP) a vivement réagi à une mesure jugée « indécente ». « En faisant payer les détenus, l'État serait pratiquement dans une logique de marchand de sommeil. Un tiers d'entre eux vivent en dessous du seuil d'indigence, c'est-à-dire avec moins de 50 euros par mois, et ne peuvent s'acquitter des frais inhérents à la détention, donc je vois mal comment ils pourraient payer 20 euros par jour », souligne Marine Cretenot, juriste à l'OIP.